[dfads params='groups=364&limit=1&orderby=random']
Essai Toyota C-HR Hybride 184 Collection
[dfads params='groups=239&limit=1&orderby=random']

Un SUV hybride : hyper tendance en 2020. Celui-ci, c’est le C-HR, le SUV compact de Toyota, concurrent des 3008 et autres Qashqai ou Ateca. Le C-HR a été lancé en 2016 et vient de subir fin 2019 un très léger restylage : ça se passe au bas du bouclier avant, avec un insert couleur carrosserie, qui se voit mieux quand elle est orange par exemple… ça se passe aussi au niveau des feux avant et arrière, ces derniers étant désormais reliés par un becquet noir. Comme vous le voyez, pas de quoi bouleverser le dessin particulier du C-HR… Concernant les motorisations : la gamme était auparavant constituée d’une version hybride de 122 ch et d’une version essence 1.2 T de 116 ch. Cette dernière disparaît et la gamme ne comporte plus désormais que des hybrides : la même version de 122 ch qu’avant, et une nouvelle qui atteint 184 ch. Elle utilise en fait la même motorisation que la Corolla Hybride ou que le Lexus UX 250h avec lequel il partage sa plateforme. Et c’est celle qu’on essaie aujourd’hui en finition haut de gamme Collection.

A l’intérieur, pas de révolution avec une planche de bord qui s’orne toujours d’un écran central encombrant à cause de bords trop épais, même s’ils ont un peu minci pour le restylage. Toyota annonce avoir modernisé les graphismes des menus mais ils semblent toujours datés. Les boutons physiques autour de l’écran sont un choix de Toyota qui se défend, mais le design desdits boutons aurait pu évoluer. On note l’arrivée de matériaux moussés sur les contreportes pour une qualité de présentation un poil plus flatteuse. L’équipement de notre modèle d’essai est complet, aussi bien en matière de sécurité avec les dernières aides à la conduite qu’en confort avec les sièges avant électriques et une sellerie cuir. Et ça deviendrait presque rare à ce niveau de gamme, les compteurs sont à aiguilles physiques. A l’arrière, l’habitabilité est dans la moyenne de la catégorie, meilleure que dans un 3008 pour l’espace aux jambes mais inférieure à celle d’un Seat Ateca par exemple. Le dessin des portes arrière avec une surface vitrée étroite ne donne toutefois pas une sensation d’espace. Le coffre est l’un des points faibles et déçoit avec à peine plus de 300 dm3 mesurés par nos soins, alors que les deux rivaux déjà cités dépassent les 500 dm3.

Evidemment, malgré les 184 ch, pas question de sport ici : on passe de 0 à 100 en 9,2 s et on parcourt le kilomètre départ arrêté en 30,5 s, des chiffres quasiment identiques au 3008 GT 180 ch essence. Mais comme sur la Corolla équipée du même moteur, on apprécie surtout le couple assez généreux qui évite d’avoir à monter dans les tours en conduite normale et donc à ressentir l’effet Mobylette si présent dans la version 122 chevaux. Il n’y a que lorsque vous appuyez à fond ou presque sur l’accélérateur qu’on retrouve cet effet dû à la boîte typique des Toyota hybrides. Pour la partie châssis, le CH-R n’a pas évolué et on retrouve un SUV plutôt dynamique dans la catégorie, qui profite notamment d’une hauteur plus faible que ses rivaux : il atteint 1,56 m sous toise alors que la plupart des rivaux dépasse 1,60 m. Le confort est tout à fait correct, donnant dans l’ensemble un compromis agréable. Notez un progrès sensible en insonorisation : on gagne plus d’un dB selon nos mesures à 90 km/h comme à 130 km/h par rapport au C-HR 122 ch d’avant restylage, et à ces vitesses, ce C-HR est l’un des plus silencieux de sa catégorie.

Agréable au volant, le C-HR l’est aussi à la pompe : c’est le plus sobre de la catégorie, et de loin, seulement égalé par le Lexus UX. Logique. Le 3008 essence de 180 ch sans hybridation consomme 2 litres de plus en moyenne selon nos mesures. Le 3008 GT 180 ch diesel cette fois consomme 0,7 l de plus. Dans les SUV hybrides, seul le Niro lui tient tête en consommation, mais il n’affiche que 141 ch. En fait, il n’y a que les hybrides rechargeables pour faire mieux, mais sur les 100 premiers kilomètres seulement. Et par rapport au C-HR hybride 122ch, nos mesures indiquent les mêmes chiffres de consommations : autrement dit, si vous pouvez vous permettre l’écart de 2000 € entre la version 122 ch et la version 184 ch à l’achat, n’hésitez pas : vous aurez un bien meilleur agrément sur route et ne consommerez pas davantage.

[dfads params='groups=239&limit=1&orderby=random']
おすすめの記事